Inflation et hausse des taux d’intérêt en Afrique

La situation géopolitique mondiale avec la crise en Europe de l’Est, associée à la propagation de la pandémie de Covid-19, a provoqué des perturbations et a conduit à des taux d’inflation élevés et soutenus à l’échelle mondiale. La région Afrique subsaharienne reste exposée aux effets de ces risques, avec pour conséquences une faible croissance des entreprises et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées par la rareté et la hausse du coût des matières premières, des matières premières, de l’énergie et des transports.

Les principales banques centrales ont adopté des politiques monétaires bellicistes pour lutter contre les pressions inflationnistes persistantes, et plusieurs banques centrales ont augmenté leurs taux d’intérêt. Des taux d’intérêt plus élevés signifient des coûts d’emprunt plus élevés, ce qui finira par amener les gens à dépenser moins, à mesure que leur revenu disponible diminue. La demande de biens et de services va alors chuter, entraînant une baisse de l’inflation. Notre principale préoccupation concerne les pays à faible revenu qui disposent d’une marge de soutien budgétaire limitée en raison de la faiblesse des recettes publiques et de la hausse attendue des taux d’emprunt. La normalisation de la politique monétaire pourrait conduire à un rétrécissement des écarts de taux d’intérêt, obligeant les pays d’ASS à réagir et à défendre les flux de fonds en 2022. Cela pourrait être problématique pour certains pays d’ASS connaissant des niveaux plus élevés de déséquilibres budgétaires en raison d’une reprise fragile. Cela place les entreprises dans une situation immédiatement désavantageuse, sans accès à des options de financement abordables.

Le resserrement de la politique monétaire a fortement augmenté les coûts d’emprunt :

Taux de référence (22 juin vs 22 septembre)

Les pressions inflationnistes sont restées abondantes dans les pays de l’Afrique sub-Sharan en raison de la hausse des coûts alimentaires et énergétiques :

Taux d'intérêt (22 juin vs 22 septembre)

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