Société d'investissement leader en Afrique

Faits saillants du 2e panel de haut niveau des conversations UBA Africa, modéré par Tony O. Elumelu

Journée de l'Afrique à l'UBA

Lors de la deuxième édition des Conversations de la Journée africaine de la United Bank for Africa (UBA), les dirigeants mondiaux ont discuté des stratégies visant à améliorer l'économie du continent africain après la pandémie de COVID-19.

Parmi les dirigeants figuraient le président du Libéria, SE George Weah ; le sénateur américain Chris Coons ; le président et président du conseil d'administration de la Banque africaine d'import-export (AFREXIMBANK), le professeur Benedict Okey Oramah ; le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer ; Le président s'est exprimé lundi lors du panel de leadership virtuel qui était modéré par le président d'UBA Plc, Tony Elumelu.

Les autres voix éminentes qui composaient le panel étaient le fondateur de l'Africa CEO Forum, Amir Ben Yahmed ; le Secrétaire général du Groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), SE George Chikoti ; Administrateurs, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Achim Steiner et Donald Kaberuka.

Les citations suivantes ont été partagées au cours de la session :

Tony Elumelu 

Ce n’est pas le moment de pointer du doigt, c’est le moment de collaborer. C’est le moment pour nous de faire face à la situation actuelle et de forger un avenir meilleur pour tous.

Georges Weah

Au Libéria, nous avons pris des mesures pour alléger le fardeau financier des entreprises vulnérables du secteur informel en accordant de petits prêts aux PME. 

Amir Ben Yahmed

Nous devions utiliser cette crise pour faire passer l’Afrique au niveau supérieur.

La pandémie doit être un signal d’alarme pour nous permettre d’atteindre deux objectifs que nous n’avons pas encore atteints :

  1. la première, créer de nouveaux revenus pour l’économie et s’éloigner du modèle axé sur les matières premières, a largement échoué à créer des emplois et de la prospérité.
  2. Le deuxième objectif est l’autonomie

Nous avons besoin d’une industrie de la santé. L’Afrique fabrique 2% de ce qu’elle produit. Nous sommes trop dépendants de l’importation de médicaments, de matériels consommables et cela n’est pas possible ! et ce n’est pas une question d’argent c’est une question de volonté.

Placer la santé au cœur de notre stratégie industrielle est une autre opportunité à saisir.

Professeur Benedict Okey Oramah
Nous devons lever toutes les réserves afin de pouvoir construire des chaînes d’approvisionnement à travers l’Afrique. C’est la seule manière de favoriser une croissance dynamique dans toute l’Afrique.
Si nous disposions d’une source intérieure de financement et de croissance, nous dépendrions moins des autres.

Christophe Coons

Je reste optimiste quant à l'Afrique, je crois qu'elle a un avenir brillant et solide et j'attends avec impatience notre conversation d'aujourd'hui sur la manière dont nous pouvons travailler ensemble pour réaliser les investissements que nous devons faire maintenant en réponse et en relance face à cette pandémie. la base d’une croissance économique rapide et durable et d’investir dans la jeunesse africaine afin que nous ayons un avenir meilleur pour le continent et pour le monde.

J'ai été un des champions de l'extension et de l'autorisation de la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique, qui donne au continent la possibilité de commercer avec les États-Unis sans les types de barrières commerciales typiques dans d'autres parties du monde.

J'ai travaillé sur la création d'une nouvelle société de financement du développement qui débloquera $60 milliards d'investissements américains en partenariat avec le secteur privé africain et les gouvernements africains pour saisir les opportunités de croissance.

Achim Steiner 

  • Nous devons trouver un moyen par lequel le gouvernement, en tant que régulateur mais aussi en tant que co-investisseur, exploite les investissements du secteur privé.
  • Il n’existe pas de budgets publics capables à eux seuls de fournir les capitaux nécessaires aux investissements dans le monde d’aujourd’hui.
  • La capacité du secteur privé à investir et à fournir des biens publics n’est pas incompatible avec la rentabilité d’une entreprise.
  • S'il y a une chose que la pandémie a fait, c'est de montrer que nous ne disposons pas d'institutions parfaites, qu'aucun de nous n'a de réponses parfaites, mais comment diable pourrions-nous contenir cette pandémie si nous n'avions pas une Organisation mondiale de la santé et si nous n'avions pas un esprit de multilatéralisme dans notre capacité à agir ensemble, à nous entraider et, en fin de compte, à parvenir à la croissance, à l'emploi et au développement durable.

Pierre Maurer

La pandémie a illustré la faiblesse des systèmes de santé, d’eau et d’alimentation et nous devons investir massivement de la part des secteurs public et privé pour stabiliser le secteur de la santé.

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